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ROWLAND S. HOWARD (New Noise #53 - April 2020)

  • By Yannick Blay
  • 19 Apr, 2020
Rowland S. Howard (c) Alastair Inge

J.P. Shilo, monsieur « strangeness »

Pour l’hommage à Rowland initié par Mick Harvey, Chris Hughes a tout naturellement été invité à jouer les morceaux de These Immortal Souls à la batterie. Mais c’est l’Australien J.P. Shilo qui sort le plus du lot parmi ces honorables « tributeurs ». Diminué pendant la tournée par un beau lumbago, J.P. joue quant à lui, du début à la fin du show, toutes les parties normalement jouées par Rowland sur scène. Notons que cet ex-Triffids s’est également distingué sur le Jeffrey Lee Pierce Sessions Project Part 3. « Avec Mick Harvey, on a inventé pour ce projet un groupe nommé The Amber Lights avec notamment Debbie Harry sur un titre, “Kisses for My President”. Comme le premier groupe de Jeffrey, chanteur de Gun Club, s’appelait The Red Lights, c’était un petit clin d’œil. »

De l’avis de tous, Shilo assume à merveille le rôle de guitariste mimétique. « Il a fait un super travail. Sa contribution est très crédible. Sans lui, on n’aurait pas pu le faire, je pense. Rowland avait un jeu tellement singulier. Tout est assez simple, mais son son, ses effets et sa manière de jouer sont uniques. J.P. s’est appliqué à reproduire tout cela à la perfection », clarifie Mick. Il faut dire que J.P. a appris à jouer de la guitare sur les disques de The Cramps puis de Crime & The City Solution. « Mais je n’avais jamais pensé qu’il était possible de reproduire le jeu de Rowland, notamment sur les disques de Birthday Party. Ce n’est que quand Rowland est décédé et que Mick m’a proposé d’être le guitariste de ces concerts hommage que je m’y suis mis. Mais ayant écouté tout cela très jeune, je suppose que je porte cet héritage dans mon ADN. »

J.P. Shilo connaît Rowland depuis sa participation à Hungry Ghosts en 1996 ou 1997, première œuvre solo de J.P.. Et comme Hungry Ghosts a assuré les premières parties de quelques concerts de These Immortal Souls à Melbourne, Shilo connaît tout aussi bien Harry depuis cette époque, vers 1998. « J’avais alors 19 ans, et le fan de Birthday Party en moi voyait son rêve devenir réalité. On a souvent joué ensemble sur scène sous la bannière Hungry Ghosts. Teenage Snuff Film (NdR : premier disque solo de Rowland après l’aventure Immortal Souls) a été enregistré en même temps, dans le même Birdland studios et sorti sur le même label à l’époque. Dix ans plus tard, il m’a demandé de jouer sur Pop Crimes (second disque solo de Rowland et sa dernière œuvre) où je suis crédité pour les parties de guitare, basse, violon et de “general strangeness”(Rires). Sur “Wayward Man”, alors que le bassiste Brian Hooper, Mick Harvey et Rowland jouaient la chanson, j’étais dans la cuisine en train de trouver et bosser un son abominable en frottant un miroir. On aurait dit le cri d’un âne qu’on torture. (Rires) On a incorporé cette bizarrerie au morceau. Je suis responsable de pas mal de textures sur l’album. Mon boulot était surtout d’embellir les morceaux. Sur “Pop Crimes”, c’est moi qui joue de la basse sous les directives de Rowland. Or Brian m’en a voulu car c’est lui qui devait jouer cette ligne sur scène et il la trouvait absolument nulle et stupide. (Rires) Sinon, j’ai pu intervenir quant au choix de tonalité. “Ave Maria” devait finir en sol et j’ai conseillé à Rowland de la terminer en . Mais autrement, je n’intervenais pas dans la composition proprement dite des morceaux. Sur “Life’s What You Make It”, la reprise de Talk Talk, Rowland voyait sa version sonner comme du Stooges. Et je l’imaginais plus rampante et sexuelle. le résultat sonne comme un compromis de tout cela. » Pendant l’enregistrement du disque, Rowland a commencé à se sentir mal et ne pouvait pas rester plus de trois heures en studio. « On enregistrait live et bien souvent, j’hallucinais carrément sur le fait de participer à ces sessions. (Rires) À la fin, il nous manquait encore un ou deux morceaux pour finir l’album et je me revois lui demander : qu’est-ce qu’on fait maintenant. Il me répond : “Nothing”. J’étais interloqué et il me précise alors : “Nothin’”, la chanson de Townes Van Zandt ! (Rires) Je joue du violoncelle et du bol tibétain sur celle-là. »

D’après J.P., le dernier concert de Rowland a du lieu au Prince Of Wales à Melbourne. « Je me souviens du Fuji Rock Festival quelques semaines auparavant avec un Rowland mal en point. Plus tard, on devait faire la première partie des Yeah Yeah Yeahs qui étaient fans de Rowland, mais il est mort précisément ce jour-là, le 30 décembre 2009. Ils lui ont dédié leur concert. Il n’a jamais voulu s’arrêter de jouer. Il faut dire que toute une nouvelle génération devenait fan de sa musique et ça l’encourageait beaucoup. » Mais son corps et son âme ont dit stop.

Mick Harvey & J.P. Shilo (c) L.J.Spruyt

Pop Crimes : Tribute

Les deux dates exceptionnelles à Paris et Rennes et la date londonienne rendaient donc hommage à l’œuvre de R.S. Howard et cette flamboyante trajectoire rock’n’roll suicide qui auront marqué les esprits chagrins en mal de spleen. Amour et passion électrisaient la scène et c’était le moindre honneur que pouvaient faire ses anciens acolytes. Les coups de griffes épileptiques de Rowland sur ses cordes électriques ont marqué à jamais tous ceux qui ont eu la chance de le voir sur scène, que ce soit avec Nick Cave, Mick Harvey, Lydia Lunch, Simon Bonney et Crime & The City Solution, J.P. Shilo ou avec ses ex-compagnes Genevieve McGuckin ou Jonnine Standish de HTRK (inspiratrice du morceau « I Know a Girl Called Jonny ») ou pour ses divers projets solo sous son nom ou celui de These Immortal Souls. Tout ce beau monde (en dehors du chanteur de Crime), ainsi que Bobby Gillespie de Primal Scream et Mona Soyoc de Kas Product), est donc monté sur scène afin de reprendre les meilleurs morceaux écrits ou interprétés par Rowland durant sa prestigieuse carrière interrompue bien trop tôt.

Setlist

On imagine un vrai casse-tête en ce qui concerne le choix de la setlist. « Pour la première partie avec les chansons de These Immortal Souls, c’est moi, Genevieve et J.P. Shilo qui avons décidé des titres », explique Harry. « En ce qui concerne les morceaux solo, Mick et J.P. s’en sont occupés. Tous les deux jouent sur le dernier album de Rowland, c’était logique qu’ils choisissent tous les deux, d’autant que J.P. s’occupe de toutes les parties de guitare de Rowland. Il était donc important qu’il se sente bien sur tous les morceaux sélectionnés. » On peut dès lors se demander si certains titres n’ont pas été joués car trop difficiles à reproduire sur scène ? « Si c’est le cas, J.P. ne l’a pas admis. (Rires) En réalité, il fait peut-être juste semblant de ne pas vouloir les jouer », ricane Harry. Une tournée du même genre avait déjà eu lieu il y a quelques années, un an après la mort de Rowland. « Les premiers hommages duraient 3 heures avec des reprises de Birthday Party, précise Shilo. On a écourté un peu ! (Rires) ». « Il y avait encore plus d’invités », se remémore Harry. « On interprète tous les titres composés par Rowland pour These Immortal Souls et ses deux albums solo », poursuit J.P avant de préciser :« la seule reprise qu’on joue est “Some Velvet Morning”. Comme beaucoup, j’ai découvert Lee Hazlewood grâce à cette reprise. » Harry ajoute : « et on a remis ça à l’ATP (All Tomorrows Parties) à Melbourne, mais avec beaucoup moins d’invités. On jouait juste avant Television. »

Juste après l’ATP, J.P. Shilo a également composé un morceau hypnotique de 10 minutes au violon intitulé « Sleep » pour son projet Hungry Ghosts et il ne peut s’empêcher de raconter cette émouvante anecdote. « Je l’ai joué dans le van pendant notre retour à la maison et Rowland s’est endormi dessus. Mais il en a ensuite parlé à Genevieve. Quand Rowland est mort quelques jours après, elle m’a alors demandé de passer ce morceau durant ses funérailles, lors de l’entrée à l’église. »

 

Two notes that drew blood

Pour reprendre au mieux les parties de guitare de Rowland, J.P. Shilo s’est procuré un prototype de pédale MXR Blue Box originaire de Copenhague, réalisé spécialement pour lui et qui l’aide beaucoup pour ces concerts. « Mon boulot est de faire en sorte que les morceaux soient le plus proches possible des originaux afin d’honorer mon ami. J’ai suffisamment de conviction et d’énergie pour que le feeling soit là, je pense. » Et sa femme Lyndelle d’ajouter : « Et tu as su conserver la simplicité du jeu de Rowland. » J.P. reprend : « C’est une histoire de compréhension. Il faut réaliser que le jeu de Rowland est en effet dans l’économie et très précis. Il peut y avoir des solos de deux notes seulement. Le punch ne vient pas seulement du poing, mais du bras entier, j’aime à dire. Je trouve que j’ai de la chance et je me sens très honoré que Mick, Harry ou Genevieve m’aient fait confiance et permis de jouer les parties de guitare de Rowland. C’est un vrai privilège. Mais cela me vient naturellement, j’ai ça en moi. Et j’aime bien essayer de retrouver l’esprit d’une chanson. Je cherche toujours à servir celle-ci, à lui être le plus fidèle possible et j’espère que le public le ressent. » Un peu comme Mick Harvey, finalement. Les deux se donnant toujours à fond sur un projet. « Et il y a beaucoup d’amour ! » Oui, même si chacun a ses préférences sur cette mini tournée…

Mona Soyoc

Endless burning

« Je crois que le meilleur moment pour moi était quand nous avons interprété “Sleep Alone” à Rennes », se souvient Mona Soyoc. « Tout le groupe était à fond dedans… Un moment excitant et émouvant… ! J’ai l’impression que Rowland aurait vraiment apprécié ! » Harry Howard, quand tout fonctionne bien, se régale avec « Hyperspace ». « Sinon, ce sont souvent les chansons tristes qui me reconnectent à Rowland de manière un peu spéciale, mais ça dépend des soirs. »

J.P. Shilo et Chris Hughes, eux, adorent jouer « Crowned » de These Immortal Souls. Chris dit qu’il se souviendra toujours à propos de ce titre que les ingés-son se plaignaient toujours de son volume ou de sa tonalité de guitare. Et Rowland d’insister à l’époque : « C’est fait pour faire mal ! (Rires) » Pour J.P., « Crowned » est un « chef-d’œuvre épique d’une grande puissance en live. Il faut te jeter dans l’arène et la laisser t’emporter. Et j’ai un faible pour “Ave Maria” sur Pop Crimes. Il faut dire que j’ai écrit la ligne de basse du morceau. J’avais la chanson “Jesus” du Velvet Underground en tête. C’est une composition très accomplie, très mature. Rowland n’aurait pas pu écrire cette chanson 20 ans auparavant. »

Lydia Lunch me dira de son côté, presque émue : « La musique de Rowland est tellement belle et majestueuse. C’est super qu’on puisse donner ses concerts, même si j’aurais aimé que l’on puisse en faire plus. Et ce n’est pas cet enfoiré de Nick Cave qui nous filerait un coup de main pour quoi que ce soit, qu’il aille se faire foutre. Je lui ai demandé pourquoi il n’aidait pas ce projet ou pourquoi il ne nous prenait pas en première partie de sa tournée, mais bien sûr, aucune réponse. Il n’a de respect pour personne. Que cela reste entre nous, mais c’est vraiment un enfoiré… » Je ne le dirai pas à Nick Cave personnellement, mais difficile que cela reste entre nous, d’autant qu’il est fort légitime de penser que Mr. Cave aurait pu filer un coup de pouce là-dessus, oui ! Et on peut être sûr que Dame Lydia assume totalement ses propos !

Nick a tout de même rendu hommage à son ancien ami en reprenant « Shivers » en mode crooner, seul au piano, pour la date à Londres au Southbank Centre, ce qui n’était, semble-t-il, pas prévu au programme… Le moins qu’il eût pu faire, non ? De toute façon, dans cette bande, peu semblent être restés en contact avec Cave. « Mais s’il joue dans le coin, je peux passer sans problème dire bonjour backstage », précise Harry. « Je lui rappelle Rowland, alors ça lui fait toujours plaisir de me voir et de discuter un peu. Il est plutôt accessible pour un dieu vivant. » (Rires)

Lydia Lunch (c) Anders Thessing

Setlist part 2

Lydia, si elle ne se souvient de rien des années 80, n’a en revanche pas oublié les paroles des trois chansons qu’elle interprète pour ce tribute : « C’était un job facile pour moi. Je n’ai pas choisi “Some Velvet Morning” (NdR : qu’elle a interprété avec Bobby Gillespie à Paris et en duo avec Conrad Standish de The Devastations à l’Ubu à Rennes le lendemain), mais j’ai voulu faire “Endless Fall” et “Still Burning”. »

Mona Soyoc, quant à elle, a choisi d’interpréter « Silver Chain » et « Wedding Hotel ». « Au départ j’avais choisi des titres à partir d’une liste fournie pour finalement apprendre que tous ces morceaux étaient déjà pris ! Alors au dernier moment, une semaine avant le concert de Paris, Genevieve et Mick se sont mis d’accord avec le groupe pour jouer aussi Wedding Hotel pour moi. Et Jonnine a gracieusement concédé que je chante Silver Chain à sa place à Paris. Comme Bobby Gillespie n’est pas venu à Rennes, j’ai chanté Autoluminescent et Sleep Alone en plus de Wedding Hotel. Grâce à tous ces rebondissements, j’ai pu me plonger encore plus dans l’œuvre de Rowland que j’ai eu un plaisir fou à redécouvrir. Mes deux titres phares étaient à la base Dead Radio, pour son ambiance et Autoluminescent pour les paroles qui vous décollent du sol : “I’m bigger than Jesus Christ, I’m greater than God in light!…” Puis je me suis prise de passion pour Sleep Alone ; nous sommes comme un dieu de l’Olympe ou un dieu-homme tout puissant : “First I shut down the stars because You said they ruled us Then I took out Mars
He was the cruelest…” Mais Silver Chain me touche particulièrement », poursuit Mona, « car je ressens l’âme de Rowland qui d’une certaine manière est en rédemption. De mon expérience, en dehors de l’artiste que j’admirais, Rowland était un homme très délicat d’une élégance d’esprit rare… D’une élégance naturelle. » C’est Genevieve McGuckin qui a eu l’idée que Mona participe aux dates françaises de Pop Crimes. « J’étais bien sûr ravie de contribuer à ces concerts hommage ! Dans la vie, tu rencontres certaines personnes, et 35 ans après, c’est comme au premier jour. Genevieve et Rowland étaient de ces gens dont Spatsz et moi-même nous sentions très proches malgré toute la distance et le temps. »

 Actualité des divers artistes interviewés :

Lydia Lunch :
Un documentaire réalisé par Beth B et intitulé The War Is Never Over retraçant la carrière de Lydia Lunch sur 1h30 s’est vu récemment présenté au FAME Festival à La Gaîté Lyrique. L’occasion pour Lydia de redécouvrir des choses sur elle-même… qu’elle avait oubliées « En voyant ce film, j’ai eu l’impression d’être une amnésique. Il me reste néanmoins deux ou trois souvenirs… Mais repartir de zéro avec une mémoire vierge ne me dérangerait pas. Tous les mauvais souvenirs disparus ! (Rires) » Sinon, comme toujours, Lydia a plein de projets : « Je continue de plus belle avec Retrovirus notamment en Australie, je bosse sur mon Podcast The Lydian Spin, je n’arrête pas… »

J.P. Shilo :
« Je travaille sur un projet dans lequel je joue de grandes orgues de quatre étages de haut ! Cet album est inspiré d’un de mes rêves nocturnes. Il est donc très différent d’Invisible You, mon disque solo paru l’an passé. C’est instrumental et donc plus proche de Hungry Ghosts. Il faut dire que je joue de nombreux instruments, un peu comme Mick Harvey, et ce genre de projets est parfait pour moi. »

Harry Howard :
Harry Howard mène en parallèle un projet électronique, ATOM (In Every Dream Home, album paru en juin 2019), et un autre nommé Harry Howard & The NDE.

Chris Hughes :
Le multi-instrumentiste a participé et co-produit le dernier Phil Shöenfelt qui vient de paraître : Cassandra Lied. Rappelons que Chris brille autant sur l’Intoxicated Man de Mick Harvey que sur le Chemical Weddingde Hugo Race & True Spirit en passant par Where the Wild Oceans End d’Andrea Schroeder, les B.O. avec Alexander Hacke ou encore le Freud Euch de Nina Hagen.

Mona Soyoc :
La chanteuse de Kas Product a présenté il y a peu en première partie des Legendary Pink Dots à Paris son magnifique nouveau projet Mellanosoyoc en duo avec Olivier Mellano (et sonorisé ce soir-là par Nicolas Dick de Kill The Thrill, qui travaille régulièrement avec Olivier). Un premier album est prévu pour novembre, enregistré live sachant que 18 titres ont déjà été composés : « J’avais découvert Mellano à Rennes via ses nombreux projets et, à la base, je l’ai approché pour une éventuelle collaboration avec Kas Product. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises pour faire connaissance et après la mort de Spatsz, comme j’insistais, nous avons trouvé une date de travail… directement en studio, tant qu’à faire ! »



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By HOT PANTS 09 Dec, 2019
TICKETS:
ORLEANS >   https://bit.ly/2rInFwP
PARIS >   https://bit.ly/2Z4x4uQ
RENNES >   https://bit.ly/2PQEPBN
LONDON >   https://bit.ly/2DXvj9c
By HOT PANTS 13 Oct, 2019

Mick Harvey   has announced a tour throughout October and November 2019 with dates split into two separate and very special performances:   The Songs of Serge Gainsbourg   and a double bill with close collaborator J.P. Shilo which will see Harvey perform songs from across his solo albums.

The Songs of Serge Gainsbourg   dates, which start in France, will feature Mick Harvey, J.P. Shilo, Xanthe Waite, James Johnston, Toby Dammit and Yoyo Röhm performing Harvey’s interpretations from across four album releases which saw Harvey translating the work of Gainsbourg, starting in 1995 with   Intoxicated Man   through to   Intoxicated Women   (2017).

At the end of October (with three UK shows in Newcastle, London and Glasgow) Mick Harvey will present songs from his four solo albums,   One Man’s Treasure   (2005),   Two of Diamonds   (2007),   Sketches from the Book of the Dead   (2011) and   Four   (2013).

For this section of the tour, the former Bad Seed will join forces on a double bill with his close collaborator J.P. Shilo (Hungry Ghosts / Rowland S. Howard / The Blackeyed Susans) and a band including Glenn Lewis (Cambodian Space Project) on bass and Steve Shelley (Sonic Youth) on drums. Shilo will be performing material from his new album   Invisible You   due for European release in October while Harvey will take the opportunity to include selections from the recent album   The Fall and Rise of Edgar Bourchier and the Horrors of War , his collaboration with Christopher Richard Barker (Mute, 2018).

One Man’s Treasure   and   Two of Diamonds   will be released on vinyl for the first time in November 2019.

MICK HARVEY 2019 TOUR
SONGS OF SERGE GAINSBOURG

18 October - FR, Alençon La Luciole **
21 October - FR, Rouen Le 106 **
23 October - RU, St Petersburg Morze **
24 October - RU, Moscow Dom Kino **
26 October - PL, Lodz Sound Edit Festival **
2 November - PT, Porto Casa da Musica **    
3 November - PT, Lisbon Lisboa Ao Vivo **

SOLO / with J.P. SHILO
27 October - CZ, Brno Mersey Club *
28 October - DE, Frankfurt Club Nachleben *
29 October - BU, Sofia Mixtape 5 *
31 October - IT, Fiorano Modenese Teatro Astoria *
4 November - UK, Newcastle The Cluny *
6 November - UK, London 100 Club *
7 November - UK, Glasgow Broadcast *
9 November - SI, Kranj Layerjeva Hiša *
10 November - HR, Zagreb Vintage industrial Bar *
11 November - SP, Belgrade   KC Grad   *
12 November - GR, Athens TBA *
13 November - GR, Ioannina TBA   *
15 November - FR Paris   Les Trois Baudets *

16 November - NL Haarlem   Patronaat *

* Mick Harvey and J.P. Shilo

** The Songs of Serge Gainsbourg

 

RECENT PRAISE FOR THE FALL AND RISE OF EDGAR BOURCHIER

 “Undeniably esoteric but the adventurous will be rewarded” – Q magazine

 “…   a compelling listen” – Soundblab

“... a series of truly brilliant songs that equate with [Harvey’s] best material.”- Allmusic

 

Listen to the album:   http://smarturl.it/MH-CRB

http://www.mickharvey.com/

www.mute.com

By HOT PANTS 06 Oct, 2019
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